sexta-feira, 18 de novembro de 2011

Interdisciplinaridade e comparatismo


vulgarizaram-se num léxico de banalidades que qualquer gato-sapato convoca e, com a candura dos simples, crê praticar.
Estas palavras evocam, todavia, campos particularmente complexos, no seio dos quais têm surgido reflexões muito estimulantes.
Uma delas, imprescindível, a meu ver, é a de Marc Bayard, espelhada em Histoire de l'art et le comparatisme - Les horizons du détour; um livro que recomendo a quem pretenda ir mais longe nestes estudos, e que consiga ler em francês, claro...
Do capítulo sobre Mantegna, deixo estas palavras iniciais:

"... nous étudierons la manière de peindre les nuages, la terre, l'eau - trois des quatre éléments - en Flandre et en Italie du Nord au XVe siècle, dans un premier temps. Dans un second temps, nous examinerons le traitement de ces motifs au sein de l'Italie du Nord, à Padoue et à Mantoue d'une part, à Venise de l'autre.
Les remarques et les réflexions que l'on va lire ont pour pivot une personnalité: Mantegna. On confrontera l'art de Mantegna à celui des Van Eyck et à l'école flamande en général, d'un côté. On le comparera à Giovanni Bellini ainsi qu'à d'autres Vénitiens de la fin du XVe siècle et au commencement du XVIe siècle, de l'autre.
...
Ainsi se répand en Italie un type de peintures, le paysage alla fiamangha. Des artistes italiens s'inspirent de ces paysages, tout en conservant une tonalité spécifiquement italienne. Ainsi, Piero della Francesca peint dans Le Diptyque d'Urbino un vaste territoire vu depuis une hauteur ... et il multiplie les reflets sur le calme miroir de l'eau comme dans le Baptême du Christ..." (pp. 93 e 95)

Boas leituras!

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