segunda-feira, 27 de fevereiro de 2012
Com a devida vénia à maior actriz dos nossos tempos,
aqui vos deixo algumas palavras da recensão de Joachim Lepastier, nos Cahiers du Cinéma, a propósito de... claro, A Dama de Ferro.
Voilà:
"Margaret Thatcher, icône du féminisme? La chose nous avait échappé. Heureusement que le cinéma est là pour nous (ré)éduquer, nous, pauvre froggies aveuglés par une adolescence passée à écouter Miss Maggie de Renaud. Non, nous n'avions pas vu que Thatcher était plus qu'une femme politique, qu'elle était LA femme politique: à la fois ménagère irréprochable (héritage de la gestion de l'épicerie familiale), proche de la vie quotidienne (la seule à savoir combien coûte une plaquette de beurre), chef de guerre et consolatrice en chef (elle écrit personnellement aux mères de soldats tués aux Malouines) et instit' old school (elle corrige les fautes d'orthographe de ses ministres).
... ce biopic prend le spectateur pour un gamin malade qui, sous le regard protecteur de sa maman, grimace en avalant la pilule, mais se dit que c'est pour son bien. Le film frôle pourtant une certaine cruauté quand il revient au présent avec une Thatcher "Norma Bates" continuant à dialoguer avec son mari disparu. Mais cette partie en huis clos (qui manque de tranchant à force de vouloir attendrir) dit aussi l'inconscient du film: transformer Thatcher en héroïne de cinéma, c'est créer une improductive hallucination."
Boa semana... alucinados sempre, sim, mas com bons filmes!
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Et oui!
ResponderEliminarO filme pretende branquear a figura da dama. Pois. Ou melhor, fazer valer que o 'ferro' da dama afinal era necessário já que o mundo à volta dela desmeronava-se. Que a dama era feita da mesma massa que qualquer ser humano isso é fácil de aceitar! Que ela era feminista isso é mais difícil de engolir se quisermos ser rigorosos. é claro que o filme enaltece esta realidade. Recordo-me de alguns enquadramentos da Thatcher com o marido, em casa, e onde ele está sempre secundarizado, até mesmo na penumbra... quanto a mim é uma visão kitch do feminismo e acima de tudo vai sobrecarregar a protagonista numa espécie de overdose iconográfica. Enfim isto é uma apreciação muito pessoal.